3/09/2024
C’est un jeudi de novembre et ça caille grave!
Un récit de Marc Chambeau qui ouvre une nouvelle voie pour « Raconter le social ». Les mots y prennent la première place pour dire autrement. Pour suggérer des images. Sans jamais être très loin de la réalité. En y étant parfois ancré. Ici, les histoires (les nouvelles, les poèmes, etc.) se vivent à côté des protagonistes, à côté de l’auteur ou de l’autrice. Ce qui n’empêche pas le lecteur ou la lectrice d’être interpellé, d’être parfois bousculé.
19/04/2024
Une récolte de vécus, chargés d’émotions, sur la question du vieillissement réalisée par le collectif Ose(r).
Qu’est-ce que vieillir ? Comment le concevoir et l’accepter ? Telles étaient leurs questions de départ.
En partant du constat que nous sommes nés pour devoir mourir un jour, le collectif a apprivoisé la thématique, sans tabou ni déni.
Des réalités communes entre le vieillissement et le handicap se croisent/se touchent, comme des intersections sans se confondre pour autant.
C’est au travers de photos et de mots que nous découvrons cette récolte de témoignages.
26/02/2024
Le Manifeste pour la formation en travail social est né de constats partagés lors d’échanges entre formatrices et formateurs d’assistant.e.s sociales et d’éducatrices et éducateurs spécialisés en accompagnement psycho-éducatif début 2022: à dimensions variables, les conditions de formation sont de plus en plus imprégnées de l’idéologie du management, à l’instar du travail social lui-même. Le Manifeste du travail social le dénonçait déjà en 2017. C’est au tour de celles et ceux qui forment les futurs travailleuses et travailleurs sociaux de réaffirmer les fondamentaux indispensables à une formation de qualité. Ce Manifeste pour la formation en travail social est un outil avant tout politique: il se veut rassembleur pour faire force et donner la légitimité à toutes les actions - qu’elles soient revendiquées ou déjà mises en place, avec ou sans le soutien des pouvoirs organisateurs - qui contribuent à défendre la formation en travail social.
▼ télécharger le pdf21/02/2024
Chloé Debièvre, diplômée Assistante Sociale de la Haute Ecole Henallux, nous livre ici le fruit du travail d’observation qu’elle a mené à l’occasion de son Travail de Fin d’Etudes en vue de mettre en avant les différences dans la prise en charge des personnes cérébrolésées. Elle a pour ce faire réalisé une recherche au sein des institutions agréées par l’AviQ sous le Code 170 et dans l’une des institutions spécifiquement dédiées à des personnes atteintes de ce handicap. Ces constats ont été soumis pour confirmation à des professionnels de deux associations gravitant autour de la problématique: Cassandre Dermience, chargée de projets soutien et proximité, de la formation des professionnels par les patients et de la formation des associations de patients à la Ligue des Usagers des Services de Santé (LUSS) et Roland Gulpen de l’asbl Ensemble, le groupe des Aphasiques et Cérébrolésés de Liège et Environs. Le but de ce travail étant de sensibiliser à la prise en charge de ce public. L’auteure nous fait part ici de ses constats et pistes de recommandations à partir du parcours de soins de Paul qui s’est vu confronté à cette difficulté de trouver une institution spécifique à sa situation.
▼ télécharger le pdf22/12/2023
Dans le cadre ou hors du cadre de sa formation d’assistante sociale, Victoria Tielemans questionne le rapport aux activités créatives que l’on propose aux personnes handicapées. Tous ces projets, qu’elle en ait été observatrice ou participante, l’ont transformée. Ils lui ont apporté, à chaque fois, quelque chose de nouveau. Ils l’ont rendue plus ouverte à l’autre, à la différence, à la compréhension du monde et à l’écoute de son voisin. Et ils l’ont renforcée dans sa conviction de la pertinence de pratiques artistiques au bénéfice de la rencontre de l’autre. À partir du son travail de fin d’études, Victoria propose, au travers du texte qui suit, un véritable plaidoyer pour un accès possible au statut d’artiste pour des personnes handicapées.
▼ télécharger le pdf2/10/2023
Les 22 et 23 septembre 2022, s’organisait aux Halles de Schaerbeek un colloque avec les travailleurs sociaux vers plus de justice sociale . Colloque intitulé Ce qui nous arrive et organisé par le Centre socialiste d’éducation permanente, la Fédération des Maisons Médicales, la Fédération des Services Sociaux, le Forum - Bruxelles contre les Inégalités et Lire & Ecrire Bruxelles.
Dans le cadre de ces journées, Marc Chambeau a été invité en tant que travailleur social engagé dans l’enseignement (Institut Cardijn - Helha) et dans l’associatif (président pendant 8 ans et jusqu’en avril 2022 de la Fédération des Maisons de Jeunes) à participer à la réflexion lors d’un atelier «jeunesse » . Le débat a lieu . Un rien décousu, ce qui est logique dans une telle organisation . Il nous propose dans le texte qu'il nous livre de faire synthèse des réflexions et des propositions qu'il a pu réunir sur le sujet .
8/09/2023
Dans la livraison de Travailler le Social d’octobre 2021 Melvin Verhoeven posait un regard sur les publics qui fréquentent les mondes virtuels mais aussi sur les regards posés sur eux. Depuis, il a poursuivi son travail de recherche, s’intéressant au rôle et à l’influence du numérique sur la sociabilité de la jeunesse. Ce travail lui permet d’affirmer que le numérique peut venir soutenir la sociabilité de jeunes en situation de désaffiliation. C’est ce qu’il nous présente dans l’article qui suit.
▼ télécharger le pdf1/08/2023
Yolande Verbist est assistante sociale à l’école les Moineaux à Wavre . Elle est aussi anthropologue et membre du Centre d’études et de Recherches en Inclusion Sociale à l’UMons . Elle a publié quelques ar ticles dans des revues qui touchent à la santé mentale ou à l’enseignement . C’est avec sa casquette d’anthropologue qu’elle est appelée à faire l’évaluation d’Oh Qué Tal Kawa , un projet de cafétaria sociale à Gembloux. Cet article décrit l’expérience passionnante vécue par ces participants à la cafétaria.
▼ télécharger le pdf31/07/2023
Durant sa formation sociale à Cardijn (Haute école Louvain en Hainaut), Alix Andreone a réalisé un stage en planning familial à Bruxelles et s’est mobilisée sur les missions d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS). Elle se dit qu’il y a quelque chose à explorer à propos de l’influence de la religion sur la sexualité et donc sur les animations. Dans son travail de fin d’étude, elle a fait le choix de proposer une analyse de deux concepts que l’on a tendance à opposer, rejoignant en cela le questionnement de nombreuses professionnelles des plannings familiaux. De ce travail étudiant elle en retire un questionnement et une réflexion personnelle qu’elle partage au travers de cet article.
17/03/2023
Il n’a jamais été difficile pour Joachim-Emmanuel Baudhuin (du Service Social des Solidarités) de s’apercevoir des dérives d’un secteur social au bord de l’implosion. Un constat qu’il partage avec de nombreux collègues. Travaillant dans le domaine social depuis plus de 6 ans, il a voulu prendre le recul nécessaire sur ses pratiques de travail afin de comprendre sur quel terrain il travaillait réellement. Il s’est inscrit au Certificat en Travail, Développement et Innovations Sociales (ULB) avec une ambition: si le social va mal, est-ce pour autant une fatalité à accepter ou est-ce le moment de nous rendre compte qu’il n’est pas forcément nécessaire de simplement suivre le système qu’on nous impose? Ce travail intellectuel lui a permis de mettre des mots sur les injustices, de mettre des chiffres et des logiques macros sur des ressentis. Il a vite compris que l’opulence de la sécurité sociale avait, depuis plusieurs années, atteint ses limites. Puis, cette question lancinante: Et si la façon la plus simple de ne pas changer les politiques sociales, fautes de pouvoir s’adapter et faire plus, était simplement de les rendre inaccessibles?
Découlant de ses observations de terrain et d’un constat plus scientifique, une réflexion plus éthique et plus politique nourrit sa pratique professionnelle et son engagement militant auprès de Travail social en lutte: Comment lutter contre une inaccessibilité des droits sociaux qui devient structurelle? Comment y porter une plus grande attention dans ses pratiques quotidiennes pour la déceler? Et surtout l’éviter?
24/02/2023
C’est dans le cadre de son bachelier d’assistant social effectué à la HELHa de Mons que Laure Sarrazin a eu l’opportunité de réaliser un stage au sein d’un service d’Actions en milieu ouvert et d’y relever une difficulté que rencontrent de nombreux ser vices similaires : la confrontation à des situations de crise ou d’urgence qui interpellent sur la limite à dresser dans le cadre de leur travail . Ce constat l’a amenée à se poser la question de la frontière entre les interventions curatives et préventives. Et d’oser une définition personnelle (mais construite) de la prévention spécialisée.
▼ télécharger le pdf18/11/2022
Marc Chambeau, enseignant à Cardijn (Helha), témoigne ici d'une expérience particulière de cours intitulé "Pratiques artistiques et travail social". Une activité comprenant deux journées de rencontres avec des artistes qui animent le groupe au départ de leurs pratiques respectives et les confrontent à la créativité et au lâcher-prise et une dernière demi-journée davantage réflexive consacrée aux liens entre ces pratiques artistiques et le travail social. Le groupe dont il sera question dans ce texte s’est rendu à la Maison des jeunes Chez Zelle à Louvain-la-Neuve où l’équipe est composée d’animatrices et d’animateurs qui sont, chacune et chacun, dans une démarche artistique. C’est la 6ème fois que la Maison des jeunes tente l’expérience.
19/10/2022
Dans le cadre d'un cours d’Analyse de stratégies de l’action sociale mené par Thierry Dock (Master en Ingénierie et Action Sociale HELHa-Henalux), Chloé Lemaire et Colline Blanchetête se sont intéressées à l'analyse des concepts de « mouvement social » et « d’action collective » sur les réseaux sociaux. Pour cela, elles se sont appuyées sur le mouvement féministe #MeToo.
▼ télécharger le pdf23/09/2022
Dans le cadre d’un Master en ingénierie et action sociale, Isabelle Chauvier, Julie De Volder, Anne-Charlotte Lhuire et Melvin Verhoeven (avec la participation active de Virginie Rabbito, cheffe de service en CPAS) ont choisi d’explorer l’impact de l’État Social Actif sur l’identité socioprofessionnelle des professionnels de l’insertion sociale. Pour ce faire, ils se sont intéressés à deux contextes institutionnels spécifiques : celui des Centres Publics d’Action Sociale (CPAS) d’une part et de l’Office wallon de la formation professionnelle et de l’emploi (FOREM) d’autre part. Plus précisément, l’analyse a porté sur les programmes d’accompagnement mis en place par chacun d’eux, respectivement développés à destination des bénéficiaires du Revenu d’Intégration Sociale et des demandeurs d’emploi.
▼ télécharger le pdf7/08/2022
Gwenaëlle Francis et Laurie Vanbiervliet ont décidé de s’engager dans un Master en ingénierie et action sociale. C’est dans ce cadre qu’elles se sont intéressées aux différents modes de financement du secteur social et qu’elles se sont rendues compte que la dimension philanthropique y était significative.
▼ télécharger le pdf30/04/2022
Violette Núñez Tolin est en colère . Les situations qu’elle rencontre obligent à ce sentiment . Mais elle ne peut s’arrêter là . À défaut de solutions faciles , il y a des constats à faire , des questions à poser , des interpellations . Le travail social est éthiquement exigeant . C’est à chaque mot que Violette le répète . Tous et toutes ne doivent pas s’engager dans leur métier de la même façon . Mais il y a des valeurs qui sont incontournables . Ces valeurs doivent être un phare permanent qui guide les institutions et les professionnels . Les valeurs sont un fondement . Mais elles ne sont pas tout . L’engagement de Violette vise aussi à comprendre . Et la compréhension exige de nourrir la réflexion . L’article ci-dessous est un mélange entre cette colère , son écoute et ses observations . Des apports plus conceptuels donnent un cadre important à ce mélange .
▼ télécharger le pdf30/03/2022
Soumia Lahdily a une belle expérience dans un service social au sein d’une école secondaire, ce qui lui a permis de rencontrer de très nombreux jeunes, notamment des jeunes filles maghrébines. C’est dans le cadre du certificat de santé mentale en contexte social (faculté d’anthropologie de l’UCL) et à partir d’une recherche de terrain plus large qui concerne les jeunes de Molenbeek, qu’elle décrit les stratégies et négociations qu’elles développent dans leurs relations affectives à l’adolescence.
Soumia Lahdily est maintenant enseignante pour la formation de futurs assistants sociaux à la Helha à Charleroi.
10/02/2022
Entre autres caractéristiques de Maude Van Veerdegem, on peut pointer l’observation, l’envie d’apprendre, l’envie de comprendre. Maintenant assistante sociale (en Maison de Repos), c’est tout naturellement qu’elle poursuit sa formation à la Faculté ouverte de Politique Economique et Sociale (Fopes à l’UcLouvain), histoire de bien complexifier encore sa réflexion. L’envie de réfléchir, mais aussi l’envie de partager ses réflexions autour d’une partie invisible du travail social. Au travers d’un article par exemple. Cet article qui en appelle d’autres ! Un article écrit, à partir de deux expériences de stage, d’une première expérience professionnelle, mais aussi de multiples rencontres. Des expériences dont Maude ne sort pas indemne. Parce que c’est son choix. Elle n’en sort pas indemne, mais ce partage et ce passage par l’écrit la rendent aussi mieux prête à affronter le métier qu’elle a choisi.
▼ télécharger le pdf27/01/2022
Un article de Gaëlle De Backer, Marie Didriche, Silvie Philippart de Foy et Laetitia Steylemans.
Professionnelles du non-marchand (le travail social, la culture, la santé), curieuses de la société et de son évolution, c’est parce qu’elles sont intéressées et/ou participent à des mouvements citoyens, parce qu’elles écoutent ou lisent ce que disent et racontent les gens, parce qu’elles sont attentives à la nature, aux questions environnementales et notamment aux liens fondamentaux entre l’environnement et le bien-être des humains, que, dans le cadre d’un master en ingénierie et action sociale, les autrices se sont mises en recherche et proposent cet article sur la thématique des initiatives de transition comme mouvement de transformation sociale.
24/11/2021
Intervention de Marc Chambeau en réponse à l’invitation à la journée de rencontres et de réflexions du 24 novembre 2021 des coordinations sociales de Saint-Gilles et de Forest sur le thème « Quelle place pour la parole des publics dans le travail social? ». Marc Chambeau est enseignant à l’Institut Cardijn (HELHa) à Louvain-la-Neuve. S’il participe à cette journée c’est en tant que membre du bureau du Comité de Vigilance en Travail social (CVTS). C’est, notamment, parce qu’il est Président de la Fédération des Maisons de Jeunes (FMJ) qu’il s’intéresse particulièrement à la parole des publics et à leur participation à la vie sociale et culturelle, les Maisons de Jeunes étant des lieux où de nombreux animateurs essaient de faire vivre cette parole et cette participation.
▼ télécharger le pdf6/11/2021
MelvinVerhoeven est un geek... et un travailleur social.Quel rapport ? Son expérience des jeux vidéos, les lectures qu’il a pu faire autour de ce monde virtuel, l’ont amené à poser un regard sur les publics qui fréquentent ces mondes, mais aussi un regard sur les regards qui sont posés sur eux. Sans nier les risques potentiels de telles activités pour les jeunes, il réfléchit surtout sur les dimensions positives et constructives de telles pratiques. Loin de considérer ces « gamers » comme des jeunes en danger, il développe dans cet article une diversité d’intérêts que les jeunes, et potentiellement des adultes, et donc des professionnels pourraient trouver dans le contact avec ce type de jeux.
▼ télécharger le pdf30/09/2021
Femme engagée, Astrid Destexhe s’est questionnée sur la problématique du travail effectué par les personnes en détention. Elle a souhaité approfondir cette problématique dans le cadre de l’élaboration d’un mémoire dans le master en sciences du travail à l’UCLouvain. Pour cette recherche, elle a été accompagnée par Thierry Dock dont les activités professionnelles et militantes portent sur l’insertion socioprofessionnelle des personnes fragilisées.
10/05/2021
L’atelier Travailler le social en images a pour projet de faire émerger au travers de différents supports (photographie, cinéma, illustration, textes, son ou création numérique) les réalités et pratiques sociales qui nous entourent et de les questionner en de vue transformer les représentations que nous en avons et de soutenir un projet de société qui soit plus égalitaire, solidaire et démocratique. En attendant de pouvoir organiser une exposition/rencontre, les participants de cet atelier vous convient à découvrir ici une ébauche de leur démarche.
2/04/2021
Ce texte émane de l’enregistrement de l’intervention de Bernard Hengchen à l’occasion de la première matinée de formation sur la déontologie et le secret professionnel en travail social dispensée en mars 2013 par le Comité de Vigilance en Travail Social, la Fédération des Centres de Services Sociaux et la Ligue des Droits de l’Homme. Il a été retranscrit et mis en forme par Fanny Chavée, Daniel Fastenakel et Marc Chambeau.
▼ télécharger le pdf1/03/2021
Jeune ingénieur social et infirmier spécialisé en santé communautaire, René-Pierre Fontaine se nourrit de ses derniers acquis conceptuels et de son expérience en Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle (EVRAS) pour faire part d’une brève réflexion sur les enjeux sociaux, culturels, juridiques et politiques d’une mobilisation dénonçant chaque année les pratiques discriminatoires envers la communauté LGBTI+ : la Belgian Pride. Une lutte acharnée et inclusive au nom de la tolérance, de l’égalité et d’une plus grande justice sociale, qui commence seulement à payer.
2/02/2021
Quand Thomas Blondiau était étudiant assistant social à Cardijn (Helha), (il est désormais diplômé et actuellement étudiant en master de criminologie…) il réalise un stage en Maison de Justice. Il y rencontre diverses situations, parmi lesquelles celle-ci, dans le cadre d’une libération conditionnelle, qui l’interpelle particulièrement. Il est donc question dans cet article de la déontologie de l’assistant de justice, notamment concernant les informations à transmettre aux autorités mandantes, particulièrement les informations qui concernent des consommations que la justice juge problématiques.
27/01/2021
Julie Debucquoy réalise un stage de troisième année d'école sociale au Québec dans une coopérative qui lutte contre l'exclusion sociale et la pauvreté en favorisant la mixité sociale. Un monde dans lequel le travail communautaire, l’intervention en réseau, les espaces de rencontres mixtes, les partenariats et collaboration sont rois, un contexte qu’elle imaginait idéal. Elle observe, apprend et agit pour se rendre compte que tout n’est pas si rose dans le monde du dehors, sans jugement, sans catégorie, sans distinction.
7/01/2021
Antoine Laune est éducateur spécialisé en activités socio-sportives et titulaire d'un Master en Ingénierie et Action Sociales. Travailleur social de terrain depuis plus de deux années, il travaille actuellement au sein de l'asbl EnéoSport en qualité d'animateur sportif. Ses travaux de recherche portent sur le rap et la mise en place d'événement sportifs comme stratégie d'une organisation.
8/11/2020
Dans le cadre de sa 3ème année à Cardijn (Helha), Clémence Corten effectue un stage à l’ASBL Terres Rouges, à Cotonou (Bénin), et rencontre de nombreux enfants en situation de rue. Terres Rouges a mis en place ce qu’ils appellent le «sillonnage ». Clémence n’a pas tout de suite compris la nécessité d’une telle pratique. Comment être utile sans réaliser d’aide concrète ? Comment arriver à des résultats ? Que faisaient-ils à part discuter et jouer ? Ce n’est que progressivement que l’impact du travail social lui est apparu. Clémence a découvert une pratique moins institutionnalisée, plus libre, où le professionnel est un réel acteur de terrain. Chaque intervention de sa part est importante, peu importe son envergure. La proposition que l’auteure nous fait ici est limitée par deux aspects : C’est d’abord la spécificité locale qui crée la pratique. Ici le sillonnage se vit au marché de Dantokpa à Cotonou. Ensuite, l’analyse ne se base que sur l’expérience de Terres Rouges, lieu institutionnel de l’observation et de l’expérimentation de Clémence. Il n’en reste pas moins une plongée dans les réalités quotidiennes de ce marché de Dantokpa, et une proposition concrète de travail social qui nourrit la réflexion.
▼ télécharger le pdf14/09/2020
Dans cet article, Vanille Wattiez défend la thèse selon laquelle le non marchand est un lieu particulièrement propice à la mise en œuvre d’un management par les valeurs. Après un détour par la notion de valeur, elle en dessine les grands traits et met en évidence les enjeux centraux. Elle analyse ensuite, la manière dont chacun d’eux se réalise, en quoi le non marchand y est propice mais aussi et surtout, quels sont les risques non négligeables auxquels il faut être attentif.
4/01/2020
Julie Orban et Quentin Lanthier nous relatent ici une experience de recherche action portant sur des jeunes de 15 à 25 ans de la region de Charleroi en décrochage tant de la formation que de l’emploi (dits les “Neets”) en vue de leur proposer un accompagnement.
11/01/2019
La protection de l’enfance. Des situations émotionnellement chargées. Des pratiques professionnelles qui se doivent d’intégrer et de gérer ces émotions. Le rire. Une solution ? Ethiquement acceptable ? Les réflexions d’une jeune professionnelle, Elise Guyomar, face à la complexité de la gestion de situations où le rire trouve sa place.
23/11/2018
Marc Chambeau, formateur à Cardijn (Helha) et membre du bureau du Comité de Vigilance en Travail Social (CVTS), nous livre ses réflexions quant au sens du secret professionnel dans les pratiques quotidiennes des travailleurs sociaux. Au contraire de ce que l’on pourrait penser, le secret professionnel engage à beaucoup dire. Beaucoup dire, mais pas n’importe comment. Dans le contexte de l’écriture de cet article (les modifications législatives en matière de secret professionnel), l’auteur rappelle les dimensions éthiques, déontologiques, mais aussi politiques du travail social.
▼ télécharger le pdf27/08/2018
Logane Langlois avait 21 ans en 2016, quand elle a écrit son travail de fin d'étude, à partir d’une expérience de stage au Centre de Jour communautaire en santé mentale «Feu Vert» à Québec. L’article qui suit est tiré de ce TFE.
▼ télécharger le pdf20/02/2017
A l’heure ou le secret professionnel des travailleurs sociaux est malmené, le Manifeste rédigé par le Comité de Vigilance en Travail social (CVTS) prend toute sa pertinence en vue de réaffirmer les principes incontournables du travail social et de dénoncer la banalisation du non-respect de ceux-ci.
▼ télécharger le pdf20/01/2017
A l’origine de la recherche action que nous vous présentons ici, le questionnement des travailleurs médico-sociaux de l’Office de la Naissance et de l’Enfance relatif à un malaise et des inquiétudes face à des situations dans lesquelles se confrontent la question du droit d’ingérence de l’intervenant et son seuil de tolérance vis-à-vis de pratiques familiales qui ne paraissent pas d’emblée concourir au bien-être de l’enfant, sans être clairement de la maltraitance avérée.
Les options prises dans cette recherche ont été d’une part, de réfléchir en termes de promotion de la bientraitance plutôt qu’en prévention de la maltraitance et d’autre part, de considérer la rencontre entre la famille et l’intervenant comme une relation interculturelle, dans laquelle une nécessaire mise à jour et une confrontation des représentations et des valeurs de chacun, doivent être mises en œuvre en vue de construire un projet commun autour de l’enfant.
De cette recherche a émergé un outil méthodologique développé en différents axes qui permet à l’intervenant de baliser et de structurer sa démarche réflexive visant un changement de pratiques concernant l’enfant.
Bien évidemment, la démarche proposée n’exclut pas une vigilance critique concernant l’état de l’enfant et l’aboutissement du processus peut être de conclure pour soi, de dire à la famille et de signaler à l’extérieur que l’enfant est en situation de danger.
Ce qui change, c’est la rigueur dont s’entoure l’intervenant pour analyser la situation mais aussi, et peut-être surtout, c’est l’implication de la famille dans cette analyse et sa prise en compte comme acteur et partenaire.
En outre, cet outil a permis de systématiser une manière d’envisager le changement que peuvent s’approprier d’autres sphères de travail.